mardi 15 décembre 2015

Poème écrit par Andrei Enterré

Enterré
Enterré par le son des cannons
Frappant jour et nuit
Tell une incessante pluie 
Apportant la mort dans toutes les directions

Enterré 
Enterré par les voix de nos amis
Morts dans un terrible combat
En ce jour de sabbat
Les parents ne verront plus leurs yeux pleins de vie

Enterré
Enterré dans l’anonymat 
Parmi tant d’autres
Empilés de part et autre
Avant que le feu les consommât

Enterré 
Enterré par nos parents
Atténuent leur colère 
Lasses de mettre sous terre
Leur dernier enfant

Souffle de la tempête par Samuel Rivet

Ô, Christ, pourquoi m’as-tu mis au monde
Si c’est pour être une personne immonde
Qui enlève la vie pour être payé
Quand vais-je retrouver mon foyer
Pour m’éloigner de cette tempête
Sifflante comme le serpent à sonnette

Qui est le chaos qui est la guerre
Venons à bout de cette chose vulgaire

mercredi 9 décembre 2015

Mort Paul Verlain

Le poème mort de Paul Verlaine est composé de cinq quatrains dont la longueur varie d’un ver à l’autre. Les rimes sont du type enchâssé et elles sont utilisées pour donner une certaine musicalité au poème lorsqu’il est lu à voix haute, ce qui est une des caractéristiques du symbolisme. L’auteur utilise plusieurs figures de style afin de divulguer son idée par exemple : « Les Armes ont tu leurs ordres en attendant » est une personnification puisqu’une arme ne peut avoir des ordres. De plus, l’auteur utilise aussi des métaphores pour expliquer son idée comme dans le ver suivant « Nous allons, mal rêveurs, dans le vague des Fables ». L’auteur nous laisse de l’espace pour interpréter son œuvre en l’écrivant le plus vaguement possible et en utilisant des symboles qui auront des signifiances différentes pour chaque personne, une autre des caractéristiques du mouvement symboliste. L’auteur a tenté, dans mon opinion, de nous faire réfléchir sur les conséquences psychologiques et morales que la guerre laisse sur les soldats qui ont combattu; comment peuvent-ils ne pas avoir honte d’avoir enlever la vie d’un autre homme, comment peuvent-ils vivre avec le poids de tous les chagrins qu’ils ont causés en vaine puisque la vie n’existe que pour atteindre ses rêves et qu’à la fin, il n’y a que la mort

Le chevale mort Arbousset

Le poème « Le cheval mort » d’Abrousset est composé de 7 septains dont les vers sont de différente longueur et qui comportent des rimes embrassées. Les deux premiers vers de chaque strophe sont répétés à la fin de la même strophe créant ainsi une anaphore. Le poème comporte des comparaisons comme par exemple, « par instants frissonne. Comme des feuilles d’automne ». Dans la plupart du poème, le champ lexical reflète le froid, le désespoir, la souffrance et la mort. Pendant une strophe, le champ lexical change pour celui du rêve, du réconfort, de l’amour, de la joie et de la chaleur. L’auteur tente de nous décrire les champs de bataille en Europe de l’Ouest durant la Grande Guerre au travers les yeux d’un cheval agonisant sur le point de mourir, avant de nous décrire la vie de ce cheval avant la guerre. L’auteur, connu sous le nom d’Abrousset, a servi dans l’armée française durant la Grande Guerre, mais, malheureusement, il est mort au combat. Le poème respect plus ou moins le mouvement symboliste puisqu’il utilise les rimes pour donner une certaine musicalité au poème, de plus les vers sont inconstant et il cherche toujours à ce qu’on se fasse soit même une image de ce qu’il tente de décrire.

Liberté Paul Eluard

Le poème Liberté de Paul Eluard est un poème faisant partie du symbolisme parce qu'il  ne comporte pas de rimes, mais il est plein figure de style. La figure de style qui saute le plus aux yeux est l'anaphore puisque l'auteur répète le vers <J'écris ton nom> à la fin de chaque strophe sauf la dernière où il écrit <Pour te nommer> . Ainsi l'auteur cherche a donné une certaine musicalité à son poème, une autre caractéristique du symbolisme. Parmi les figures de styles les plus présente dans ce poème, on retrouve les métaphore. Plus on avance dans le poème, plus les métaphores sont présentes. Les personnifications sont aussi très variée lorsqu'elles sont possibles. L'auteur tente nous faire comprendre à quel point la liberté est importante pour lui jusqu'au point d'écrire son nom sur tout ce qu'il peut, du plus banale au plus inhabituel, du plus petit objet à l'endroit le plus grand et majestueux, en plus de décrire les effrois de la guerre, Le poème a principalement été écrit pour donner un lueur d’espoir au monde qu'il y a de la lumière au bout du tunnel, sachant que le poème a été écrit lors de l'occupation allemande durant la deuxième guerre mondial et que le poème a été publié clandestinement pour la première fois.

Bêtise de la guerre Victor Hugo

Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile,
Berceuse du chaos où le néant oscille,
Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons,
Toute pleine du bruit furieux des clairons,
Ô buveuse de sang, qui, farouche, flétrie,
Hideuse, entraîne l’homme en cette ivrognerie,
Nuée où le destin se déforme, où Dieu fuit,
Où flotte une clarté plus noire que la nuit,
Folle immense, de vent et de foudres armée,
A quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu, fumée,
Si tes écroulements reconstruisent le mal,
Si pour le bestial tu chasses l’animal,
Si tu ne sais, dans l’ombre où ton hasard se vautre,
Défaire un empereur que pour en faire un autre ?
Victor Hugo
Bêtise de la guerre est un poème écrit par Victor Hugo. Ce poème a comme thème l’horreur de la guerre et c’est un poème romantique exploitant la nature, le sentiment religieux. Il est composé de 14 vers, tout des alexendrins rimant platement.  Ce poème retrace l’année terrible de 1870 durant laquelle la France a dû faire face à deux guerres, une guerre contre la Prusse et une autre civile à Paris.
Le sentiment religieux est présent dans poème à cause de cette partie <<où Dieu fuit>>, qui désigne que le seigneur n’est d’aucun côté quand ses enfants s’entretues et de la même façon dénoncée les prêtres qui faisait de la propagande pour l’armé en prononçant que c’était la volonté de Dieu d’aller combattre les Prussiens.

La nature est très présente dans le poème. On peut le constater avec le champ lexical suivant <<nuit>> <<vent>>  <<fumée>> <<animal>> <<ombre>> <<bestial>>, représente la nature, car ce sont les éléments qui la compose. Dans ce poème <<fumée>> et <<vent>> sont des métaphores pour décrire la mort qui est souvent décrite comme une personne repoussante et cruelle dans ce poème, mais de la par leur nature ils font toujours allusion à la nature.

Victor Hugo, voulait par ce poème décrire la guerre comme si elle était un humain et de cette façon il est parvenu à la décrire comme une personne l’aide et cruelle. Comme le disait Jean-Pierre Depétris, <<La poésie, ça sert à voir avec les oreilles>>, de cette façon, Victor Hugo voulait montrer au peuple français l’horreur de la guerre et qu’il fallait tout faire pour en empêcher une.

Chanson de Barderine Alfred de Musset

Chanson de Barberine
Beau chevalier qui partez pour la guerre,
Qu'allez-vous faire
Si loin d'ici ?
Voyez-vous pas que la nuit est profonde,
Et que le monde
N'est que souci ?

Vous qui croyez qu'une amour délaissée
De la pensée
S'enfuit ainsi,
Hélas ! hélas ! chercheurs de renommée,
Votre fumée
S'envole aussi.

Beau chevalier qui partez pour la guerre,
Qu'allez-vous faire
Si loin de nous ?
J'en vais pleurer, moi qui me laissais dire
Que mon sourire
Etait si doux.
Alfred de Musset
Chanson de Barbedine est un poème écrit par Alfred de Musset. Ce poème a comme thème le départ des troupes pour le front et qui a pour mouvement le romantisme à cause des allusions faites aux sentiments amoureux et à la tonalité lyrique pathétiques.
En ce penchant du septième au neuvième vers de ce poème, on constate que le chevalier qui part au combat laisse la femme de ces rêves, du fait que une est placée devant amour signifiait l’amante du chevalier. Cependant, <<de la pensé>> nous laisse croire que cet amour n’est pas réciproque. <<J’en vais pleurer>> (moi soufrant), nous fait comprendre que l’auteur va s’ennuyer du beau chevalier quand il partira, donc il l’aime. <<Que mon sourire était si doux>>  est une métaphore qui désigne les sourires que l’on fait à ceux qu’on aime. Pour ainsi dire, ces caractéristiques dégagent un sentiment amoureux.
La sonorité du <<s>> présent au troisième vers de chaque strophe, donne une tonalité lyrique au poème. De même que la répétition du premier et deuxième vers au treizième et quatorzième vers donne un refrain au poème qui  se récite comme une chanson. Malgré la présence d’un chevalier qui me porterait à croire que ce poème à une tonalité lyrique épique. Cependant l’auteur nous fait savoir qu’il est triste à cause qu’il pleure à la fin, donc ce poème à une tonalité lyrique pathétique.

En conclusion, Alfred de Musset dans son poème nous montre la tristesse des adieux faite à un combattant partant pour la guerre. Comme le disais William Shakespeare <<La poésie est cette musique que tout homme porte en soi>>, en chantant ce poème il moins dure de dire adieu à nos soldats quand on a l’âme si triste.