mercredi 9 décembre 2015

Bêtise de la guerre Victor Hugo

Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile,
Berceuse du chaos où le néant oscille,
Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons,
Toute pleine du bruit furieux des clairons,
Ô buveuse de sang, qui, farouche, flétrie,
Hideuse, entraîne l’homme en cette ivrognerie,
Nuée où le destin se déforme, où Dieu fuit,
Où flotte une clarté plus noire que la nuit,
Folle immense, de vent et de foudres armée,
A quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu, fumée,
Si tes écroulements reconstruisent le mal,
Si pour le bestial tu chasses l’animal,
Si tu ne sais, dans l’ombre où ton hasard se vautre,
Défaire un empereur que pour en faire un autre ?
Victor Hugo
Bêtise de la guerre est un poème écrit par Victor Hugo. Ce poème a comme thème l’horreur de la guerre et c’est un poème romantique exploitant la nature, le sentiment religieux. Il est composé de 14 vers, tout des alexendrins rimant platement.  Ce poème retrace l’année terrible de 1870 durant laquelle la France a dû faire face à deux guerres, une guerre contre la Prusse et une autre civile à Paris.
Le sentiment religieux est présent dans poème à cause de cette partie <<où Dieu fuit>>, qui désigne que le seigneur n’est d’aucun côté quand ses enfants s’entretues et de la même façon dénoncée les prêtres qui faisait de la propagande pour l’armé en prononçant que c’était la volonté de Dieu d’aller combattre les Prussiens.

La nature est très présente dans le poème. On peut le constater avec le champ lexical suivant <<nuit>> <<vent>>  <<fumée>> <<animal>> <<ombre>> <<bestial>>, représente la nature, car ce sont les éléments qui la compose. Dans ce poème <<fumée>> et <<vent>> sont des métaphores pour décrire la mort qui est souvent décrite comme une personne repoussante et cruelle dans ce poème, mais de la par leur nature ils font toujours allusion à la nature.

Victor Hugo, voulait par ce poème décrire la guerre comme si elle était un humain et de cette façon il est parvenu à la décrire comme une personne l’aide et cruelle. Comme le disait Jean-Pierre Depétris, <<La poésie, ça sert à voir avec les oreilles>>, de cette façon, Victor Hugo voulait montrer au peuple français l’horreur de la guerre et qu’il fallait tout faire pour en empêcher une.

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